Clapot sur la rive
déjà quelques feuilles mortes
entre les roseaux.
Le 3 septembre 2011
Clapot sur la rive
déjà quelques feuilles mortes
entre les roseaux.
Le 3 septembre 2011
Clapot sur la rive
déjà quelques feuilles
mortes entre les roseaux.
le 3 septembre 2011
La musulmane pleure
La chair de sa chair
Saigne dans ses bras
Le sang sur sa poitrine
Un tag monstrueux
La musulmane pleure
Pour le sacrifice d'Abraham
Pour la grandeur de Dieu
La musulmane doit pleurer
Les dieux ont le dos large
Et les voleurs de vie
Se sont enfuis
La colère du monde
Une rumeur lointaine
"Chaque enfant mort
Serait un pilier de la liberté"
Sinistre temple
Où pleure la musulmane.
le 29 aoùt 2011
La musulmane pleure
La chair de sa chair
Saigne dans ses bras
Le sang sur sa poitrine
Un tag monstrueux
La musulmane pleure
Pour le sacrifice d'Abraham
Pour la grandeur de Dieu
La musulmane doit pleurer
Les dieux ont le dos large
Et les voleurs de vie
Se sont enfuis
La colère du monde
Une rumeur lointaine
"Chaque enfant mort serait un pilier de la liberté..."
Sinistre temple
Où pleure la musulmane.
Le soleil se lève sur les villes
Sales et prétentieuses
Aux ombres identiques
Et le soleil s'ennuie.
Chaque matin
les ombres du désert se modifient
Et le soleil se prend au jeu.
Le désert seul peut être
A la dimension de nos rêves
Où le poème s'écrit.
Les villes retomberont en poussière
Et les caravanes reprendront
Leur marche sinueuse.
Les temples en peau de gazelle
Se cacheront entre les dunes.
Le soleil se lèvera chaque jour
Sur des ombres différentes.
Alors
On pourra écrire des poèmes
Spontanés et éphémères
A la dimension de nos visions.
Le 19 août 2011
Nuit je t'aime
parce que la nuit
je m'envole.
Poésie du silence
le rêve nuage
traverse la nuit.
Assis sur son banc
Pépé regarde
le soleil descendre.
J'entre dans la nuit
sans penser au matin
semblant d'éternité.
Nuit et brouillard
chaque matin
encore la nuit.
Nocturne sur l'étang
le choeur des grenouilles
au clair de lune.
Nuit d'insomnie
sur les étangs
le gémissement des arbres
.le 8 août 2011
Ton regard brûle mes derniers sarments
la maison est si fragile
sur la colline de mon royaume
les oiseaux l'éviteront bientôt
je ne vois plus la mer
elle n'est pas si loin
mais les regrets embuent l'horizon
la brise se lève
l'âme s'agrippe
le pain sacré manquerait à l'amour
et les cendres à la source
n'éloigne pas ton regard
le feu doit être vif
jusqu'au dernier instant
ne pas imaginer de faiblesse dans l'ardeur
c'est le seul héritage.
le 2 août 2011
.
A la pointe de tes yeux
un bateau
que tu peins
sur la mer
sous l'aquarelle délavée
s'évanouit
le marin oublié.
Le 29 juillet 2011
festivals d'été où les pianos rivalisent sous les doigts des virtuoses experts et magistraux.
Dans les salons, parfois poussiéreux des maisons bourgeoises, des instruments oubliés vivent des moments
d'une fureur romantique qu'aucun festival ne pourra faire partager.
L'ombre d'un piano
dont seuls les reflets de la lumière
sur la laque belle et noire
comme un destin
révèlent l'existence.
S'aimer dans l'ombre du piano
son bois s'interdit toute résonance
la secret est bien gardé
sous son couvercle verrouillé
le sourire de l'ange
la clé entre les dents..
le 26 juillet 2011
Quand le mauvais temps dure, on se prend à rêver.